bourgade de l eure dans le vexin normand

BernayNormandie - Guide et photos. Bernay, charmante petite cité à l’ouest d’Évreux, fut miraculeusement épargnée lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est une bourgade commerçante et Voicinotre belle rivière, notre Lévrière, arrivée au terme de son voyage, à Neaufles St Martin, l'un des plus jolis villages de son parcours. Son passé est probablement le plus riche et le plus glorieux de tous. De magnifiques bâtiments témoignent encore aujourd'hui de cette grandeur passée. Mais dans quel état! SaintVictor est dans le sud du département actuel de l'Eure, près de sa frontière avec l'Eure-et-Loir et avec l'Orne; une dizaine de kilomètres seulement les séparent des anciens lieux de séjour de la famille; dans la région de Beaulieu, les distances sont un peu plus grandes: pour Anglure (16 km) et Orville sur la Touques (45km environ). C'est un pays Pontaudemer aizier eure normandie ancien pressoir du xviiime en partie rnov d une surface habitable d environ 300m difi sur un terrain de 3000m branchements. Pont audemer ancien pressoir aizier eure norman. Immobilier. Immobilier 5 616 452 annonces. Voiture 773 877 annonces. Emploi 1 752 466 annonces. Mode 384 983 annonces. Recherche avancée. RégionNormandie Département de l'Eure Village du Vexin normand Occupant la partie nord est du département de l'Eure et s'étalant même sur la rive droite de la Seine, cette région possède une histoire et une architecture remarquable.Avec ses hautes falaises de craies blanches et ses paysages colorés qui épousent les courbes et les Rencontre Celibataire La Roche Sur Yon. AccueilFranceNormandieEureVexin NormandDynamicDestinationRefinementsAsyncDestinationInfographicAsyncDestinationInfographicAsyncDestinationInfographicAsyncDestinationInfographicAsyncExploreBookEnjoyAsyncExploreBookEnjoyAsyncExploreBookEnjoy 1 Chapitre I, Les III, Les hommes et leurs activités, II - L’agriculture. 2 M. E. Juillard, La Région, essai de définition, 1962. 1Nous avons déjà vu dans la première partie de notre étude1 que les paysages agraires et l’activité agricole du Vexin normand ne présentaient une identité avec ceux de la majeure partie de la Normandie qu’à l’ouest et au nord sur le plateau de Morgny, dans le pays de Lyons et la vallée de l’Andelle. Si l’on s’en tient à la conception traditionnelle de la région, à ce que M. Juillard qualifie de critère d’ uniformité »2, le tiers seulement du Vexin entre l’Epte et l’Andelle est véritablement normand ». Ailleurs, au fur et à mesure qu’on va vers l’est et le sud, on passe progressivement à des paysages agraires et une activité agricole qui prolongent ceux des plateaux de l’Ile-de-France. 2Les relations fonctionnelles entre le Vexin normand et le reste de la Normandie sont-elles aussi limitées ? En réalité, on remarque que la majeure partie du pays entretient des relations diffuses plus ou moins fortes avec l’ensemble de la Normandie et que Rouen y joue un rôle important d’animation économique et exerce une attraction notable sur les particuliers pour le commerce et les services. I - Le Vexin normand a des relations diffuses avec l’ensemble de la Normandie 3Une bien faible partie de la terre du Vexin normand est possédée par des gens qui résident en Normandie, ailleurs que dans le petit pays et ses abords immédiats. L’écoulement de certains produits agricoles donne lieu à des relations plus importantes, avec la Normandie herbagère tout particulièrement. Quelques relations peuvent également être notées sur le plan industriel. a La faiblesse de la propriété normande non locale 3 Pour simplifier les choses, nous lui donnerons le nom de propriété normande ». 47,7 % seulement des terres du Vexin normand appartiennent à des propriétaires normands qui ne sont pas locaux ou limitrophes, ce qui est très maigre3. 5La propriété normande est surtout répandue dans la moitié nord du pays cf. carte no 38. Dans le canton de Gisors, elle excède à peine la moyenne générale 8,1 % de la propriété totale ; mais dans ceux d’Etrépagny 8,8 %, de Lyons 9,1 %, de Fleury 9,5 % et surtout des Andelys 9,9 %, elle la dépasse nettement. En revanche, dans le canton méridional d’Ecos, c’est-à-dire sur le plateau de Tourny et dans le sud du Vexin bossu, elle ne représente que 2,6 % de la propriété totale, ce qui est infime, et on ne peut la rencontrer que dans six communes sur vingt-et-une. Encore est-elle distribuée très inégalement dans les cantons où elle est présente. Alors qu’on peut la remarquer dans presque toutes les localités du canton de Lyons, elle manque dans sept communes de celui d’Etrépagny, elle est inexistante dans toute la partie sud du canton des Andelys et également dans la moitié de celui de Fleury, le long d’un axe Radepont-Ecouis. Enfin, dans le canton de Gisors, elle ne prend vraiment d’importance qu’à Vesly et dans la haute vallée de la Levrière Martagny. Elle est insignifiante le long de l’Epte où elle manque même dans plusieurs communes. 6L’importance de la propriété normande varie selon les classes de taille des propriétés. Négligeable dans la catégorie de moins de 1 hectare 3,8 %, elle prend davantage d’importance dans les classes suivantes jusqu’à 10,6 %, pour chuter au-dessus de 100 hectares 4,9 % cf. graphique no 4. La propriété normande est donc surtout représentée dans la petite et la moyenne propriété. 4 Selon l’enquête de la Préfecture de l’Eure de 1966, cf. annexe. L’important phénomène des résidence ... 5 L’étude de la Préfecture de l’Eure ne l’indique pas. 6 II ne s’agit là que de deux communes, mais ce sont les deux seules localités où la micro-propriété ... 7 Nous avons plus particulièrement approfondi l’étude de la propriété normande dans les 4 cantons où ... 7Beaucoup de micro-propriétés de moins de 1 hectare sont des résidences secondaires. Il n’est donc pas étonnant de constater que les résidences secondaires appartenant à des habitants de Seine-Maritime ne représentent que 3 % de l’ensemble des résidences secondaires du Vexin normand4. On les trouve plus spécialement dans les cantons occidentaux de Fleury, Lyons et Les Andelys. Les communes où le nombre des résidences secondaires normandes » est supérieur à deux, c’est-à-dire où elles ont vraiment une importance significative, sont en définitive peu nombreuses cf. carte no 47 Lyons-la-Forêt, Les Hogues, Le Tronquay, Lisors dans le pays de Lyons, Charleval et Perriers dans la vallée de l’Andelle... Il est difficile de dire où résident exactement les propriétaires5. Nous nous efforcerons cependant de le faire pour deux communes où les résidences secondaires d’origine normande ont quelque importance. Aux Hogues, sur 20 propriétés normandes de moins de 1 hectare, 16 sont bâties à une exception près, tous les propriétaires résident dans l’agglomération de Rouen-Elbeuf. A Lyons-la-Forêt, sur 10 propriétés normandes inférieures à 1 hectare, 6 sont bâties toutes sont le fait de propriétaires rouennais. Il serait hasardeux de généraliser6, mais il semble bien que la micro-propriété soit surtout le fait de propriétaires citadins de Rouen. Les choses sont tout-à-fait différentes pour les propriétés de plus de 50 hectares7. VEXIN NORMAND. PROPRIETE NORMANDE NON LOCALE No 38 TABLEAU 11. COMPOSITION DE LA PROPRIÉTÉ NORMANDE NON LOCALE DE PLUS DE 50 HECTARES a A l’exclusion de Rouen-Elbeuf agglomérations.b A l’exclusion du Vexin et des communes limitrophes. 8Les propriétés appartenant à des habitants de Rouen représentent moins de la moitié de la propriété de plus de 50 hectares. Plus de la moitié des terres appartient à des propriétaires qui ont leur résidence ailleurs en Normandie, tout d’abord dans le reste de la Seine-Maritime, à Saint-Valéry-en-Caux, Yvetot... ensuite en Basse-Normandie à Caumont, Fontaine-Henry, Trouville, Alençon, enfin dans le reste de l’Eure pour une plus faible part. Dans le canton central d’Etrépagny, la situation est vraiment extrême 16 % seulement de la propriété normande sont d’origine rouennaise. A l’inverse, dans le canton de Lyons-la-Forêt, elle en représente 75,6. Dans les autres cantons, les proportions sont proches de la moyenne. 9En définitive, l’emprise foncière de Rouen sur le Vexin normand est infime les propriétaires rouennais ne possèdent finalement que 3,7 % des terres dans l’ensemble des quatre cantons où la propriété normande est pourtant la mieux représentée. 10Il est impossible de préciser qui sont les propriétaires normands, puisque le cadastre ne donne aucun renseignement au sujet de leur profession. Ce n’est pas très grave, vu la faiblesse globale de cette propriété dans le Vexin normand. b La luzerne déshydratée et le sucre de betterave produits dans le Vexin normand sont essentiellement destinés à la Normandie herbagère — Le marché de la luzerne déshydratée 11La vente de la luzerne est uniquement le fait des grosses exploitations qui en cultivent plus qu’il n’est nécessaire pour leur propre activité d’élevage. Aussi, l’aire de ramassage de la luzerne tend à se confondre avec les zones où dominent les grosses exploitations. La vallée de l’Andelle, le pays de Lyons et l’extrême nord du plateau de Morgny en sont exclus. La commercialisation de la luzerne est effectuée par deux coopératives. 12L’union des Coopératives de déshydratation du Vexin, l’ possède trois unités de production à Saussay-la-Campagne, Mézières-en-Vexin et Fresne-l’Archevêque. Les granulés produits dans chacune d’elles sont envoyés à Saussay-la-Campagne qui se charge du stockage, du conditionnement et de la vente. L’aire de collecte de l’ s’étend à tout le Vexin central, la partie méridionale du plateau de Morgny et l’ouest du plateau de Tourny. En plus de la luzerne 80 % des ventes, l’ déshydrate aussi du maïs 20 % des ventes. La Normandie représente 90 % du marché 5 départements de Haute et Basse-Normandie. L’Oise, la Somme, la Bretagne se partagent le reste. La moitié de la clientèle est constituée par des revendeurs, l’autre directement par des agriculteurs. La luzerne déshydratée est essentiellement destinée à être vendue aux petites exploitations herbagères de la Normandie laitière comme fourrage d’hiver. La Seine-Maritime en absorbe la plus grosse partie avec la région herbagère du pays de Bray. 13La Coopérative de déshydratation de luzerne du Vexin, la ne possède depuis 1957 qu’un seul établissement à Dangu. Son aire de collecte dans le Vexin normand est plus réduite ; elle chevauche un peu celle de l’ au sud d’Etrépagny, s’étend surtout dans le canton de Gisors, mais elle couvre aussi une partie du Vexin français jusqu’à Chaumont. Le marché de la est moins exclusivement normand que celui de l’ Seulement 60 % de sa production sont destinés à la Normandie la Seine-Maritime d’abord, puis l’Orne et le Calvados. 20 % sont destinés au reste de la France, la Bretagne en particulier, tandis que 20 % sont réservés à l’exportation vers l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas. 14Il n’en reste pas moins que, dans l’ensemble, surtout en raison du plus grand rayon d’action de l’ dans le Vexin normand, la majorité de la production de luzerne commercialisée dans le pays est destinée à satisfaire le marché normand. Le Vexin normand, pays de grande culture, contribue à l’équilibre de la vie agricole dans la Normandie herbagère et laitière il s’agit là d’une forme d’intégration régionale d’agricultures complémentaires assez remarquable. — Le marché du sucre de betterave 15Une petite partie de la production de betterave à sucre du Vexin au sud du plateau de Tourny est collectée par la distillerie de Tourny, mais l’essentiel de la production est commercialisé par la Sucrerie-distillerie d’Etrépagny. 16La Sucrerie-distillerie d’Etrépagny, a été créée en 1864 et n’a cessé, depuis, d’étendre ses activités en éliminant toute concurrence à l’intérieur du pays hormis la distillerie de Tourny. 17L’aire de collecte de la Sucrerie-distillerie d’Etrépagny épargne le sud du plateau de Tourny et le nord-ouest du pays de Lyons, mais en dehors de cela couvre tout le Vexin normand jusqu’à la limite de l’Epte. Elle s’étend même au delà jusqu’à la Seine et surtout à l’ouest de l’Andelle jusqu’aux abords de l’agglomération de Rouen. Toutefois, la majorité des approvisionnements vient d’un espace compris dans un rayon de trente kilomètres. En plus du dépôt d’Etrépagny, trois centres de réception fonctionnent pour ramasser la betterave et rendre la pulpe correspondante Ecouis Brémules, Saussay-la-Campagne et Villers-en-Vexin. 18Deux grands types de produits sont élaborés à Etrépagny du sucre blanc expédié par sacs de cent kilos tonnes en 1968 ; du sucre cuite » sucre roux tonnes en 1968, au total tonnes. Deux produits complémentaires s’ajoutent l’alcool de betteraves ou de mélasse hectolitres et des levures de récupération qui, une fois séchées, sont destinées à entrer dans la fabrication des produits d’alimentation animale. Le sucre cuite » est chargé en vrac dans des wagons-trémies qui prennent le chemin de diverses raffineries. Le sucre blanc, cristallisé, est envoyé à différents utilisateurs condenseries de lait, industrie du sucre-semoule, fabriques de yaourt, etc... 19La production sucrière est destinée à 86 % à la Normandie. La Normandie absorbe la totalité de la production de sucre cuite » qui est envoyé à des raffineries situées dans la région. Elle absorbe la majorité de la production de sucre blanc dont presque la moitié est destinée aux usines de condenserie du lait de Basse-Normandie. Le reste est livré aux semouleries », au groupe Nova fromages frais sucrés, à divers intermédiaires qui conditionnent le produit pour la vente au détail. Une très petite partie est livrée à une clientèle locale d’agriculteurs fournisseurs ou d’épiciers qui procèdent eux-mêmes à l’emballage. 20En dehors de la Normandie, la Sucrerie-distillerie d’Etrépagny ne vend que 14 % de la production totale de sucre, et seulement du sucre blanc. 7 % sont destinés à l’exportation, 3,5 % partent vers les territoires français d’outre-mer et 3,5 % restent en France, surtout dans le sud-ouest. 21L’alcool est envoyé à l’usine d’Etat de Saint-Ouen-l’Aumône qui le traite pour en faire de l’alcool pharmaceutique ou alimentaire. Les levures sont entièrement exportées vers l’Allemagne ou la Belgique pour la fabrication d’aliments composés du bétail. 22En résumé, le marché régional normand est primordial pour la Sucrerie-distillerie d’Etrépagny. De même que pour la luzerne déshydratée, les acheteurs sont très disséminés dans la région, et la Normandie herbagère et laitière est un client privilégié. c Quelques relations existent sur le plan industriel entre le Vexin normand et le reste de la Normandie 8 En plus de celles que nous venons d’examiner pour les industries qui traitent les produits agricole ... 23Il est remarquable de constater qu’aucun des établissements industriels du Vexin normand n’a son siège social à Rouen ou ailleurs en Normandie. Il est malgré tout possible d’observer quelques relations - d’ailleurs minimes et diffuses - entre l’industrie locale et la Haute-Normandie8. 24Tout d’abord, les industries locales en reçoivent certaines matières premières et produits demi-finis Turquais fabrication de boucles, agrafes, chaines de Pont-Saint-Pierre et, dans une moindre mesure, Robergel écrous, rayons de bicyclette de Perruel, reçoivent des laminés de cuivre et de laiton des usines de Navarre à Evreux. Dosapro pompes doseuses de Pont-Saint-Pierre reçoit de la fonte de Rouen et de l’Orne et 30 % de son acier inoxydable de l’usine voisine d’Alizay Aciéries de Pompey. Mérinos matelas de Perriers-sur-Andelle reçoit une partie du fil tréfilé du Havre et des effilochés » de laine de Lisieux. Teclab mobilier de laboratoire de Pont-Saint-Pierre fait venir de la boulonnerie et des matières plastiques de grossistes régionaux de Rouen. Toutes ces usines sont installées dans la vallée de l’Andelle. 9 Les relations industrielles seront étudiées plus particulièrement dans le troisième et le quatrième ... 25Le marché normand représente souvent une part infime des ventes des principales usines nul ou presque pour Robergel, Mérinos, Hervé et Lutécia deux papeteries de la vallée de l’Epte, il représente 2 à 4 % du marché chez Dosapro, 5 % pour Philbert machines-outils de Pont-Saint-Pierre, 5 % chez Turquais. Les principaux clients normands de cette dernière société sont des confectionneurs d’Elbeuf, Louviers, Lillebonne et Rouen qui lui achètent des agrafes. En revanche, certaines usines ont un marché normand plus important Fleury-sur-Andelle livre 10 % de ses radiateurs électriques sur le marché régional. Pierval Pont-Saint-Pierre y écoule 15 à 20 % de ses eaux minérales, et joue en plus le rôle de dépôt régional pour les produits de Vittel. Enfin, l’usine Peynaud, de Charleval, si elle vend peu de tissus en Normandie, a des liens techniques avec des teinturiers rouennais et elle est membre du Syndicat Cotonnier de l’Ouest »9. 26Il existe aussi un autre type de lien entre les industries locales et Rouen. Certains industriels, ne trouvant pas suffisamment de main-d’œuvre qualifiée sur place, en font venir de Rouen c’est le cas de Dosapro et Teclab. Cela donne lieu à des migrations alternantes inverses intéressantes à noter. 27Rouen entretient toutefois des relations plus importantes dans d’autres domaines avec le Vexin normand. II - L’influence de Rouen sur le Vexin normand est surtout sensible par son rôle dans l’approvisionnement du commerce de détail et par l’attraction exercée sur les particuliers pour les commerces et les services de niveau supérieur. Elle s’arrête en-deçà de l’Epte 10 INSEE, 1962, cf. annexe. 11 L’usine de Cléon n’est pas signalée dans les questionnaires communaux comme lieu privilégié pour le ... 28En étudiant les relations locales, nous avions constaté l’importance des migrations alternantes à l’intérieur du Vexin et vers les centres d’emploi de la vallée de la Seine voisine. En revanche, l’influence de Rouen à ce propos est des plus médiocres. En 1962, 170 personnes quittaient leur commune du Vexin normand pour aller travailler dans l’agglomération de Rouen-Elbeuf, soit seulement 3,3 % des déplacements centrifuges10. C’est peu à côté des travailleurs migrant dans une autre commune du département de l’Eure vers les seuls établissements industriels de plus de 10 salariés en 1967... Encore, ces migrations n’intéressaient-elles pas l’ensemble du Vexin normand. A part quelques communes disséminées à travers le pays, envoyant chacune moins de 5 salariés à Rouen et Elbeuf, l’essentiel venait de la vallée industrielle de l’Andelle, des plus grosses communes en particulier... Les choses ne doivent pas avoir beaucoup changé, malgré le développement de l’usine Renault à Cléon, qui a surtout absorbé les ouvriers d’Elbeuf mis en chômage par la fermeture de plusieurs usines textiles11. 29En revanche, Rouen anime une partie de l’économie du Vexin normand par son rôle dans l’approvisionnement du commerce de détail. a Le rôle de Rouen dans l’approvisionnement du commerce de détail du Vexin normand tableau no 12, graphique no 5 12 Par Rouen », il faut entendre l’agglomération double de Rouen et d’Elbeuf. 3048 % des approvisionnements du commerce de détail viennent de Normandie, en dehors du Vexin et de ses abords immédiats. Rouen12 occupe une place de choix 37,8 % des apports, ce qui en fait le premier centre fournisseur. Le reste vient du département de l’Eure, d’Evreux et de Bernay principalement 6,6 % et de la Seine-Maritime en dehors de Rouen 3,3 %. Les apports de la Basse-Normandie sont négligeables. 31Relativement modéré dans l’approvisionnement du commerce alimentaire 36,2 % des apports, le rôle de Rouen est très important comme fournisseur du commerce non alimentaire 44,9 % des apports. 32La part de Rouen est surtout modeste dans le secteur alimentaire spécialisé 19,8 %. Les moulins de Rouen approvisionnent tout de même quelques boulangers, tandis que d’assez nombreux bouchers se fournissent en totalité et surtout en complément auprès des chevillards des abattoirs. On peut aussi remarquer à Rouen la présence d’un Syndicat des Charcutiers, qui fournit à ses membres du Vexin farine et conserves, l’existence d’un dépôt des établissements Desmarais-Duval de Luneray viande et abats de porc, d’un dépôt de la firme Olida Maromme, du Comptoir normand du Porc, etc... TABLEAU 12. ORIGINE DE L’APPROVISIONNEMENT du Commerce de détail % 1 - y compris les épiceries-cafés-tabac2 - à l’exclusion des débits de boisson annexés à l’alimentation générale3 - sauf Vernon et Les Andelys4 - sauf MantesSources enquête personnelle ORIGINE GEOGRAPHIQUE DES APPROVISIONNEMENTS DU COMMERCE DE DETAIL No 5 33La part de Rouen est par contre très forte dans le secteur de l’alimentation générale 45,8 % des apports. Cela n’est pas seulement dû à la présence de plusieurs grossistes en épicerie et boissons, mais surtout à l’existence du Marché d’intérêt National de Bapeaume, gros fournisseur en légumes, fruits, primeurs, vers lequel les détaillants vendant des produits frais effectuent un voyage quasi-quotidien. De nombreux groupements d’achats et chaines volontaires, représentatifs d’un système de distribution intégré y ont leurs dépôts régionaux Avam à Elbeuf, Unico à Rouen, Sanac à Darnétal, Graced à Rouen, Ura-Promodex à Petit-Quevilly alimentent leurs adhérents du Vexin normand. Enfin, les grandes maisons à succursales multiples qui intéressent le pays ont aussi des dépôts régionaux à Rouen qui desservent le Vexin normand Coop à Darnétal, Le Familistère à Rouen, La Ruche Picarde à Maromme. 34Dans le secteur commercial non alimentaire, le rôle de Rouen est primordial dans la droguerie et la quincaillerie 48,9 % des apports en raison de l’activité de nombreux grossistes et de groupements d’achat France-Droguerie, Normandie-Couleur. Il est encore plus important pour le commerce des combustibles, les stations-services et les garagistes 51,2 % des apports, en raison de l’approvisionnement direct par la raffinerie Shell de Petit-Couronne, de dépôts de carburants Purfina, de dépôts des grandes firmes automobiles Michelin, de grossistes en combustibles comme Delmas-Vieljeux, la Mory, Silie, Powell, etc... La part de Rouen est à peu près équivalente pour le commerce de la graineterie et de l’horticulture, mais elle n’est nulle part aussi importante que dans le domaine de la pharmacie 86,6 % des apports. La raison en est essentiellement la présence d’un important groupement d’achat, le qui fournit dans une proportion variable, mais souvent en totalité, les pharmacies dans l’ensemble du Vexin normand, jusqu’à Gisors et Gasny. 35En revanche, la part de Rouen est moins importante dans le commerce des textiles, des vêtements et des chaussures 19,5 % des apports seulement. Dans ce domaine, l’approvisionnement direct auprès des usines ou auprès des grossistes parisiens est dominant. Pourtant, plusieurs grossistes en mercerie, lingerie, deux groupements d’achat, la et la approvisionnent les détaillants du Vexin. A propos des commerces divers, signalons encore entre autres l’activité du dépôt régional de Radiola, le Comptoir Moderne de l’horlogerie, des dépôts de meubles, etc... 36Les approvisionnements du commerce de détail en provenance de Rouen sont cependant loin d’avoir la même importance d’un bout à l’autre du Vexin normand cf. carte no 39. APPROVISIONNEMENTS DU COMMERCE DE DETAIL EN PROVENANCE DE ROUEN-ELBEUF No 39 Dessinée par Mme HAZARD 37L’ouest et le nord-ouest du pays, spécialement la vallée de l’Andelle et le pays de Lyons s’approvisionnent essentiellement à Rouen plus de la moitié des fournitures viennent de Rouen dans la majorité des communes. 38Le Vexin central et l’ouest du plateau de Tourny s’approvisionnent encore largement à Rouen, mais pour moins de la moitié, et diversifient l’origine de leurs fournitures. Certes, de nombreuses petites communes ayant un magasin unique ou seulement quelques établissements se fournissent encore pour plus de 50 % à Rouen, mais ce n’est pas le cas des bourgs importants Ecouis 43 % seulement et d’Etrépagny 45 % des apports. 39L’est du pays, depuis Mainneville au nord jusqu’au talus du Vexin bossu au sud, est surtout tourné vers d’autres sources d’approvisionnement, Paris en particulier, aussi bien dans les petites communes que dans les gros centres commerciaux. Ainsi, les approvisionnements d’origine rouennaise ne comptent que pour 14,1 % à Bézu-Saint-Eloi. 12,1 % à Gasny et 17,7 % à Gisors... Notons que, dans ces confins orientaux du Vexin normand, le rôle de Rouen comme fournisseur du commerce de détail se prolonge plus largement à l’est le long de la route nationale 14 encore 30 % à Château-sur-Epte. 40Les approvisionnements en provenance du reste de la Normandie viennent surtout du département de l’Eure. Relativement faible dans l’ensemble, la part du département de l’Eure est pratiquement nulle dans le secteur non alimentaire. Elle est surtout notable dans le domaine de l’alimentation générale 14,7 % des apports. Cela est dû à la présence de trois dépôts de groupements d’achats à Bernay, et à Evreux. 41Evreux et Bernay jouent surtout un rôle sensible dans la partie centrale du Vexin normand, plus spécialement le long de la route nationale 14. 42Les approvisionnements originaires de la Seine-Maritime en dehors de Rouen sont très maigres et concernent surtout le commerce alimentaire spécialisé 8,8 % des apports spécialement avec le grossiste en charcuterie Risselin-Poivert de Forges-les-Eaux. 43Le rôle de Rouen est donc capital pour le fonctionnement du commerce de détail du Vexin normand. L’influence de la métropole régionale de Haute-Normandie est tout aussi sensible pour les particuliers qui y trouvent les commerces et les services auxquels ils recourent lorsqu’ils ne peuvent être satisfaits par les villes locales. Mais dans ce domaine, plus encore que pour l’approvisionnement du commerce de détail, Paris concurrence Rouen à l’est du Vexin normand. b L’attraction de Rouen pour les commerces et les services 44— L’attraction générale. Comparée à celle des villes locales ou voisines, l’attraction générale de Rouen sur le Vexin normand est faible. Les centres commerciaux locaux ou voisins sont suffisamment bien équipés cf. 1er chapitre pour que les déplacements vers Rouen ou Paris ne revêtent dans la majeure partie du pays qu’un caractère occasionnel ou exceptionnel. VEXIN NORMAND. ATTRACTION DES COMMERCES ET SERVICES No 40 VEXIN NORMAND. ATTRACTION DE ROUEN POUR LES ACHATS RARES No 41 45L’examen de la carte no 40, où n’a été retenue qu’une attraction de Paris ou de Rouen supérieure à 5 %, permet de formuler plusieurs remarques. A l’intérieur de la zone d’attraction forte de Vernon et de Gisors supérieure à 40 %, et aussi au nord de celle d’Etrépagny et au sud de celle des Andelys cf. carte no 26, les déplacements vers Rouen et Paris représentent moins de 5 % de l’ensemble et n’ont pas été retenus. 46L’influence de Rouen supérieure à 5 % n’est continue qu’à l’ouest d’une ligne Boisemont-Beauficel-en-Lyons. Ailleurs, elle se déroule selon deux appendices, l’un à l’extrême-nord en direction des hautes vallées de la Levrière et de l’Epte, l’autre le long de la route nationale 14 jusqu’à Authevernes, c’est-à-dire à mi-distance entre Vernon et Gisors, là où l’influence des deux centres locaux est inférieure à 40 %. Mais dans chaque commune l’attraction de Rouen dépasse rarement 10 %. Ce n’est que dans les villes de la vallée de l’AndelIe, le pays de Lyons et le plateau d’Ecouis qu’elle dépasse souvent 20 %. 47L’influence de Paris supérieure à 5 % est encore plus médiocre elle ne s’exerce qu’au nord du canton des Andelys, près de la gare de Saint-Pierre-du-Vauvray, au nord de la vallée de la Levrière, le long de la route nationale 14 en concurrence avec celle de Rouen et plus fortement à Gisors et dans la vallée moyenne de l’Epte. 48En fait, si l’attraction générale des grandes villes est très faible, c’est parce que nous y avons privilégié les déplacements courants ou habituels cf. annexe. Les grandes villes attirent en réalité les particuliers pour les commerces et services de niveau supérieur. 49— Que vont chercher les habitants du Vexin normand à Rouen ? 50L’attraction de Rouen joue à vrai dire à deux niveaux la métropole régionale de Haute-Normandie exerce une influence large en superficie, mais relativement modérée en intensité dans les trois-quarts du Vexin normand, et une influence proche et plus forte à l’ouest du pays, dans la vallée de l’Andelle et ses abords immédiats. 13 ... dans la réponse des secrétaires de mairie au questionnaire communal. Les déplacements exception ... 51L’influence large de Rouen est due d’abord à la qualité de son centre commercial. Pour les achats rares radio, télévision, électro-ménager, ameublement, cadeaux, articles de luxe, etc... l’attraction de Rouen s’étend très loin dans le Vexin, cf. carte no 41. Dans presque tout le centre et le nord du pays, on ne se contente pas d’aller à Gisors ou aux Andelys. Si l’on veut bénéficier d’un choix plus large ou si l’on ne trouve pas un article, on se rend volontiers à Rouen, le long de la route nationale 14 jusqu’à Villers-en-Vexin, et plus rarement jusqu’à Château-sur-Epte, souvent encore jusqu’à Etrépagny et dans l’extrême-nord du pays. Mais dans le sud du pays, en raison de la proximité de Vernon, les déplacements vers le centre commercial de Rouen ont un caractère si exceptionnel qu’ils n’ont pas été retenus13. C’est aussi le cas dans le nord-est du Vexin normand, près de Gisors. 52Le caractère attrayant du centre commercial de Rouen, amélioré ces derniers temps par la création de voies piétonnes, l’instauration du stationnement payant et l’ouverture de plusieurs parkings couverts, joue donc favorablement dans une bonne partie du Vexin normand. Il explique aussi la faveur de Rouen lorsqu’il s’agit de se rendre à une manifestation commerciale exceptionnelle la foire annuelle et surtout les deux braderies dont 1’une se déroule principalement dans le cœur historique. Dans ce domaine, l’influence de Rouen, sans être aussi générale dans les communes du nord du pays, s’exerce volontiers plus loin vers le sud, jusqu’à Haricourt-Heubecourt au sud du plateau de Tourny et jusqu’à Gisors. 53Rouen n’exerce pas une influence étendue dans le Vexin par le seul fait de son équipement commercial. Le seul centre hospitalier local bien attractif est celui de Vernon chapitre. Aussi, cette dernière ville se réserve-t-elle une large exclusivité dans le sud et le centre du Vexin. Mais, au nord du pays, les centres locaux ne sont que médiocrement équipés du point de vue hospitalier la présence d’hopitaux ou de cliniques à Gournay, Gisors et Les Andelys n’y empêche pas de nombreuses personnes de se rendre volontiers à Rouen en cas de besoin cf. carte no 36. 54L’attraction de Rouen est également importante pour l’enseignement scondaire du second cycle cf. carte no 34. Seuls Gisors et Vernon possèdent un lycée, que fréquentent les élèves de l’est, du sud et du centre-est du pays ; ceux du centre-ouest et de l’ouest sont surtout envoyés à Rouen et Evreux. L’attraction d’Evreux dans ce domaine mérite d’être signalée. C’est une des rares qui compte, avec une partie de l’approvisionnement du commerce de détail, en plus des indispensables déplacements d’ordre administratif. 55Enfin, il existe des domaines où les centres locaux n’ont aucune influence, et où les grandes villes se réservent une attraction exclusive. C’est le cas de l’enseignement supérieur. Rouen rayonne presque seul sur le Vexin normand à cet égard. Ce n’est que sur les marges est que quelques étudiants vont à Nanterre ou à Paris, mais la première place y est toujours tenue par Rouen. C’est aussi le fait du théâtre. Le théâtre de Rouen, spécialisé dans les manifestations lyriques, donne chaque saison de nombreux spectacles qui sont susceptibles d’être appréciés par un public rural. Les déplacements des habitants du Vexin vers le théâtre de Rouen n’intéressent toutefois qu’une partie réduite du pays l’ouest et les communes desservies par les grandes route nationales cf. carte no 42. Bien que les spectacles soient donnés aussi en matinée, si le déplacement a lieu en soirée, il est préférable de résider autour des axes de circulation rapide. 56Rouen exerce une influence plus forte et dans des domaines beaucoup plus variés dans la vallée de l’Andelle et ses abords. Pour les relations qui assurent 1’influence large de Rouen et que nous venons d’examiner, la métropole régionale de Haute-Normandie se réserve dans l’extrême-ouest du pays une exclusivité presque complète pour les achats rares, le rayonnement de Fleury-Char levai et Pont-Saint-Pierre est médiocre, et le déplacement vers Rouen très fréquent. C’est encore plus net pour les manifestations commerciales et les déplacements qui s’effectuent pour raison de santé. Pour se faire hospitaliser ou entrer en clinique, les habitants de la vallée de l’Andelle vont exclusivement à Rouen. De même, les élèves de la vallée sont presque entièrement scolarisés dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire à Rouen. 14 D’après notre enquête auprès des commerçants détaillants, sur 50 qui ont valablement répondu à la q ... 57Mais il existe d’autres domaines pour lesquels le rôle dévolu ailleurs aux villes locales est plus ou moins largement tenu ici par Rouen. C’est particulièrement net pour plusieurs déplacements de loisirs. Lorsque les amateurs de sports de la vallée éprouvent le désir d’aller assister à une manifestation sportive, ils vont presque toujours à Rouen. Le cinéma de Pont-Saint-Pierre est peu apprécié en dehors des communes strictement limitrophes, et le public se rend fréquemment à Rouen pour voir un film. En revanche, pour les achats fréquents non alimentaires quincaillerie, droguerie, vêtement courant, Fleury et Charleval retiennent mieux leurs clients, qui vont moins volontiers à Rouen. On peut faire les mêmes remarques pour l’enseignement technique et professionnel Pont-Saint-Pierre remplit bien son rôle dans ce domaine, la médecine générale et les banques. Néanmoins, il semble que les commerçants de la vallée dépendent plus souvent des guichets bancaires de Rouen que les particuliers dans leur ensemble14. VEXIN NORMAND. ATTRACTION DES THEATRES No 42 VEXIN NORMAND. ATTRACTION DE PARIS ET DE ROUEN pour les commerces et services rares No 43 c La limite d’influence entre Paris et Rouen pour les commerces et les services ne suit pas le cours de l’Epte 58Nous avons déjà remarqué que, pour l’approvisionnement du commerce de détail, la forte influence de Rouen s’arrêtait avant l’Epte, laissant l’est et le sud du pays sous la dépendance de fournisseurs essentiellement installés à Paris et dans la région parisienne. 59Pour mieux saisir et clarifier la limite d’influence entre Paris et Rouen à propos du commerce et des services, nous avons ajouté aux demandes du questionnaire communal une interrogation supplémentaire appelant une réponse catégorique 60 En résumé, lorsque vos concitoyens ont besoin d’aller dans une grande ville, ils vont plus volontiers à 61Paris 62Rouen 63Autre ville précisez » cf. annexe. 64Les réponses obtenues ont été dans la majorité des cas Paris seul ou Rouen seul. Dans un nombre non négligeable de communes Paris et Rouen ont été cités à égalité. Nous avons pu par ce biais faire ressortir l’attraction exceptionnelle de Paris et de Rouen, même lorsque leur influence générale reste inférieure à 5 % cf. carte no 43. 65L’influence unique et continue de Rouen en tant que grande ville » s’exerce dans la plus grande partie du Vexin normand tout l’ouest et le centre du pays. L’influence unique et continue de Paris selon le même critère est beaucoup plus restreinte dans l’espace elle se fait sentir dans le sud du Vexin bossu et du plateau de Tourny et au nord-ouest de Gisors. Entre les deux, une zone de partage apparaît où des communes qui regardent vers Rouen sont étroitement imbriquées avec d’autres qui regardent vers Paris, tandis que 17 communes sont partagées à égalité entre Paris et Rouen. Cette attraction divergente se manifeste au centre du plateau de Tourny, au nord du Vexin bossu et dans les très hautes vallées de la Levrière et de l’Epte. Il est remarquable que l’attraction de Rouen se prolonge plus loin vers l’est le long de la route nationale 14. 15 Spécialement l’aspect de l’habitat qui ne peut être expliqué par un contenu fonctionnel immédiat C ... 66II est intéressant de constater que les clivages d’influences urbaines coïncident au moins partiellement avec ceux des paysages comparer les cartes no 43 et no 3. De même que l’Epte n’est pas une limite des paysages cf. 1re partie, chapitre i, elle ne marque pas la limite d’influence de Paris et de Rouen. Les paysages agraires qui prolongent ceux de l’Ile de France se poursuivent en-deçà de l’Epte dans le Vexin bossu, de même que la zone d’influence de Paris15. 67Il faut toutefois se garder d’une simplification outrancière la correspondance entre paysages et zones d’influence est loin d’être systématique et absolue. Certes, là ou s’exerce l’influence exclusive de Rouen, s’étendent à l’ouest et au nord-ouest les paysages les plus cauchois », et au centre du pays des paysages de transition avec un habitat assez desserré, l’utilisation de la brique et de l’ardoise comme matériaux de construction, et des vergers de pommiers importants. Mais, si la zone d’influence exclusive de Paris s’étend dans le sud du Vexin bossu caractérisé par l’absence de vergers de pommiers, des villages tassés aux maisons de pierre couvertes de tuile semblable à celles du Vexin français, elle couvre aussi la région de Gisors, où les paysages agraires ont plus d’affinités avec ceux du cœur du Vexin qu’avec ceux de la région de Paris. La zone de partage d’influence entre Paris et Rouen correspond bien à des paysages très mêlés sur le plateau de Tourny, mais dans les hautes vallées et l’Epte et de la Levrière, les paysages ont déjà un aspect cauchois », tandis que dans la vallée moyenne de l’Epte, ils sont analogues à ceux du Vexin français. 68Il faut donc être très prudent dans nos constatations les rapports entre des paysages agraires et des zones d’influence urbaine ne sont manifestement pas directs !... mais on ne peut éluder certaines coïncidences pour le moins troublantes, qu’il est difficile de considérer comme absolument fortuites. 69La majeure partie du pays se trouve donc sous l’influence rouennaise et entretient des relations diffuses avec le reste de la Normandie. Le sud et l’est du pays y échappent malgré tout assez largement et les rapports avec Paris et la région parisienne y sont dominants. Mais la capitale exerce aussi une influence plus large dans de nombreux domaines dans l’ensemble du Vexin normand jusqu’à l’Andelle. C’est ce que nous allons examiner maintenant. Bibliothèque Départementale de l'Aisne Parc Foch, Avenue du Maréchal Foch Bibliothèque départementale de l'Aisne 02000 LAON Tel Adresse postale Hôtel du Département - DC Rue Paul Doumer – 02013 LAON Cedex Tel 03 23 24 98 30 Nous contacter Découvrir le Pays de Bray département Seine-Maritime 76 Le pays de Bray est à cheval sur le département de l'Oise 60 Région Picardie et le département de la Seine-Maritime 76 région Haute-Normandie, au nord-est du département sur une ligne Dieppe-Beauvais. Pays normand du département de Seine-Maritime 76, le centre du pays est marqué par une grande dépression que l'on nomme couramment la "boutonnière". Cette dépression géologique de 2 à 15 km de large, s'étire de Dieppe jusqu'à Beauvais. Découvrir le Pays de Bray c'est partir à la découverte de la Normandie et d'un pays qui s'est naturellement construit autour et à partir d'un phénomène géologique. A voir dans le Pays de Bray Neuchâtel-en-Bray Forges-les-Eaux Gournay-en-Bray Ce relief original offre un paysage et un terroir très vallonné, dépressions bocagères qui sont parsemées de collines rondes et crayeuses ainsi que de grands herbages nourriciers, qui tranchent avec la monotonie du plateau environnant. Un pays d'élevages et de vaches laitières, c'est également une terre riche d'une flore variée qui tapisse les coteaux crayeux, ou les fonds de vallées humides. Cette flore joue le rôle de réservoir écologique qui attire une faune variée et multiple d'oiseaux et petits mammifères. C'est le bocage par excellence et c'est le bocage le plus proche de Paris et suffisamment près de la côte pour instiller à ses vacances ou un week-end au vert. Avec ses nombreux parcours pour pratiquer la randonnée, ses nombreux panoramas et ses villages aux demeures typiques et historiques, le pays est une terre de nature et d'histoire mais c'est également une terre de goût et de gastronomie. Pomme, cidre, calvados, viandes normandes et bien entendu le fameux fromage en forme de cœur, le Neufchâtel. Quatrième fromage normand d'appellation d'origine contrôlée et le plus ancien XIe siècle. Vivre ou s'arrêter dans ce pays normand de Bray c'est se trouver sur une terre d'accueil de choix pour le touriste comme pour l'habitant, qui y trouvera en saison bon nombre d'animations, concerts, festivals, représentations théâtrales Neufchâtel-en-Bray Neufchâtel-en-Bray est anciennement nommé Draincourt, c'est dans ce gros bourg et vers 1 106 qu' Henry 1er Beauclerc, duc de Normandie et roi d'Angleterre, choisit d'y faire édifier une forteresse, dans le haut de Neufchâtel. Le "Neuf-castel" novum castrum était né ! Et la ville se développa peu à peu à ses côtés, avec les paroisses de Saint-Jacques et de Notre-Dame. Jusqu'au XVIIe siècle, la ville possédait pas moins de huit établissements religieux comme l'ancienne maladrerie de Saint-Jean qui est visible depuis la route de Gaillefontaine et qui aujourd'hui fabrique des fromages. Au XIXe siècle, la principale activité artisanale de la ville est la production de laitages et du fameux fromage de Neufchâtel ! Neufchâtel Capitale du pays de Bray La ville fut une première fois détruite par Charles le Téméraire en 1472. Elle le sera de nouveau à 80% suite aux bombardements alliés de 1944. Ce n'est qu'après-guerre en 1951 que la ville prendra l'appellation de Neufchâtel-en-Bray. Aujourd'hui cette gentille et bonne bourgade est faite de son lot de maisons normandes traditionnelles à pans de bois et de petits immeubles d'après-guerre. Neuchâtel-en-Bray est également la capitale du fromage le neufchâtel qui est un des 4 fromages en Normandie portant l'Appellation d'Origine Contrôlée. Pour trouver ce fromage normand apprécié des amateurs, le marché aux produits fermiers de Neuchâtel-en-Bray est le meilleur endroit pour trouver un produit d'exception. Tourisme à Neufchâtel en Bray Église Notre-Dame Au centre de la ville, c'est devant l'église que se tiennent les deux marchés hebdomadaires de Neuchâtel. La première partie de sa construction remonte à 1130 et il en reste de nos jours les 6 fenêtres murées de la tour lanterne. Mais l'église a été largement remaniée à plusieurs reprises. Le portail qui est surmonté d'une rose de type flamboyant date de la fin du XVe siècle. La nef du XIIIe siècle a été très remaniée au XVIIe. A l'intérieur on peut y découvrir une intéressante Mise au tombeau en pierre polychrome du XVe siècle qui est surmontée d'un dais Renaissance. Musée municipal Mathon-Durand Le musée se situe dans une ancienne maison bourgeoise à colombages du XVIIe siècle qui est miraculeusement rescapée des bombardements de la seconde guerre. Ce musée municipal de Neufchâtel doit sa création en 1823 à la volonté d'un ancien bibliothécaire de la ville. On visite ce musée en parcourant les 5 salles où sont exposés tous les objets liés au monde rural normand depuis la fin du Moyen Age jusqu'au début du XXe siècle, avec en particulier du matériel archéologique, des poteries, des meubles, de la verrerie brayons et de la faïence de Forges-les-Eaux. En effet, grâce à sa belle argile blanche, la région était réputée pour ses terres cuites au XVIIIe siècle. Le musée est ouvert d'avril à octobre, le dimanche de 14h à 18h; du 15 juin au 15 septembre, ouvert tous les jours sauf le samedi de 14h à 18h. Musée municipal Mathon-Durand, Grande rue Saint-Pierre - 76270 Neufchâtel-en-Bray. Marché de Neuchâtel en Bray Marché public le samedi matin sur la place Notre-Dame avec une halle au beurre pour les produits fermiers. Marché aux bestiaux le mercredi matin dans le Hall d'exposition. Venir tôt, à partir de 7h. Forges-les-Eaux Aux époques celtiques et gallo-romaine, le site est un haut lieu d'extraction du fer, grâce à un sous-sol riche en minerai et du travail du métal d'où le nom de Forges. L'activité décline progressivement pour disparaître à la fin du XVe siècle. et ce sont les eaux de Forges qui prendront le relais et donneront sa renommée à la ville, dés la fin du XVIe siècle avec la venue de Louis XII, de la reine Anne d'Autriche et Richelieu, du 15 juin au 3 juillet 1633, ce qui rendra la ville et sa cure célèbres. Les sources, au nombre de trois se portent d'ailleurs les noms de Royale, Reinette et Cardinale ! Forges Station thermale en pays de Bray Par la suite la mode des cures attira Madame de Sévigné, Voltaire, Marivaux, Napoléon 1er ou bien encore le roi Louis-Philippe ... Mais Forges-les-Eaux est aussi le berceau de l'industrie de la faïence, avec l'installation en 1797 d'un anglais désormais renommé Georges Wood. En parallèle et comme toutes les villes de cure, Forges sut s'entourer des loisirs que venaient également y chercher les curistes et doit sa notoriété actuelle au casino qui, après celui d'Enghien, reste le plus proche de la capitale. Visiter Forges-les-Eaux Pavillon Louis XIII Pavillon Louis XIII, cour de l'Hôtel de ville. Gravement malade et encouragé par Richelieu, le roi vint en cure à Forges, accompagné de sa cour. Ce pavillon est tout ce qu'il reste de la maison où ils furent logés. Casino de Forges-les-Eaux Il doit en partie sa création à un décret de Napoléon III qui interdisait les jeux de roulette dans un rayon de 100 km autour de Paris. Forges-les-Eaux située à 107 km de la capitale, le premier casino put être construit en 1872. De nos jours le casino de Forges, outre ses roulette, boule, baccara et autres bandits manchots, propose un programme d'animation avec des soirées à thème tout au long de l'année également une brasserie, restaurant gastronomique et hôtel de de Forges-les-Eaux, Avenue des Sources - 76440 Forges-les-Eaux Gournay-en-Bray Gournay-en-Bray a subi comme ses voisines les bombardements de la dernière guerre, c'est aujourd'hui la première ville du Pays par son nombre d'habitants et une des plus animées, tous les ans à la mi-septembre s'y tient une importante foire. A savoir aussi que la région de Gournay est la patrie des petits-suisses ! Gournay Au cœur du Pays de Bray Gournay-en-Bray se trouve situé aux frontières du Beauvaisis, du Vexin et du Pays de Bray et ce bourg normand fut dès la période de la conquête des Gaules un point stratégique. Gournay-en-Bray eut à subir de nombreux assauts guerriers et ce n'est qu'à partir de 1620 que les fortifications devinrent inutiles, les fossés sont alors vendus à des particuliers avec autorisation de démolir tour et enceinte. Visites à Gournay-en-Bray Église Saint-Hildevert L'église Saint-Hildevert est à l'origine une église romane du XIIe siècle et fut en premier lieu dédiée à Saint-Étienne. La chapelle Saint-Joseph, épargnée par l'incendie de 1174, est la partie la plus ancienne de l'église avec ses chapiteaux sculptés au sommet des gros piliers rustiques, qui représentent des motifs floraux et des têtes humaines et sont à classer parmi les premiers essais de représentation humaine à l'époque romane. La Halle au Beurre Le Kursaal, place Nationale Bâtie en 1821 à la place d'une auberge, la halle au beurre faisait déjà la réputation des produits laitiers gournaisiens. Le "Kursaal" y sera rajouté en 1930, puis transformé en cinéma en 1976. Petit suisse de Charles Gervais et fromage de Neufchâtel Ferrières-en-Bray petite commune rurale à l'est de Gournay-en-Bray, compte parmi ses anciens maires et habitants, un certain Charles Gervais au nom qui est devenu aujourd'hui célèbre. Nous nous trouvons ici dans le fief historique du petit suisse et du carré frais, inventés dans la ferme du Marais aujourd'hui propriété privée par une fermière qui au milieu du XIXe siècle, eut l'idée d'ajouter à la crème fraiche du caillé. Le marché fermier de Gournay et celui de Neufchâtel sont des lieux de visites incontournables si l'on parcoure la région ! Les amateurs de produits de qualité issus directement du producteur trouveront de quoi satisfaire leurs envies culinaires. Ces marchés fermiers sont aussi les lieux idéaux pour trouver le neufchâtel, ce fromage normand réputé auprès des gastronomes les plus avertis. Tourisme en Pays de Bray Vidéo promotionnelle pour découvrir, en 3 minutes, le Pays de Bray et faire du tourisme dans la région. Mise à jour 18 novembre 2015 Située au nord-ouest de la France, la Normandie est limitrophe avec la Bretagne à l’ouest, les Pays de la Loire au sud-ouest, le Centre-Val de Loire au sud, l’Ile de France à l’est, et la nouvelle région Nord-Pas de Calais - Picardie au nord-est. D’une superficie de 29 906 km² et partagé entre terre et mer, son territoire s’étend du Cotentin au Vexin Normand. Le littoral normand représente 600km de Normandie bénéficie d’un climat océanique. Les températures moyennes sont de 6°C en hiver et de 17,5°C en été. Avec son ouverture sur la Manche et ses 600kms de côtes, la région dispose de l’axe maritime le plus fréquenté du monde. Elle compte de nombreux cours d’eau dont la Seine, l’Eure, l’Orne et la Risle qui forment les plus grandes vallées. La Normandie dispose de quatre parcs naturels régionaux. Le territoire se distingue également par ses grandes plaines, collines et son espace urbain. Son bas relief se dessine depuis les bords du Massif Armoricain à l’ouest jusqu’au Bassin Parisien à l’est. Le Signal d’Écouves dans l’Orne est le point culminant de la Normandie avec une altitude de l’est d’une ligne Bayeux-Alençon, le sol normand est communément composé de grès armoricain. À l’ouest, il regorge de roches sédimentaires d’origine marine et de couches calcaires 3 328 364 habitants au 1er janvier 2016 RP INSEE 2013, la Normandie dispose d’une densité moyenne de 111 habitants au Normandie c’est 2885 communes 1 métropole 2 communautés urbaines 9 communautés d'agglomération 150 communautés de communes. Les principales agglomérations par aire urbaine Rouen 650 000 habitants Caen 400 000 Le Havre 300 000 Cherbourg 115 000 Évreux 100 000 Dieppe 82 000 Alençon 67 000 Saint-Lô 66 736 Géographie des 5 départements normands Situé au cœur de la Normandie avec son littoral en bord de Manche au nord, le Massif Armoricain à l’ouest, jusqu’au Bassin Parisien à l’est, le Calvados offre une large variété de paysages que l’on désigne communément en 6 régions naturelles le Pays d’Auge, le Bessin, la Plaine de Caen, le Bocage normand, la Campagne de Falaise et la Suisse Calvados dispose d’un littoral mesurant 120km, allant de l’embouchure de la Vire à l’ouest, jusqu’à l’estuaire de la Seine dans la région honfleuraise à l’est.La superficie du Calvados est de 5 548 km², ce qui en fait le plus petit département de Normandie. La densité se porte à 124 habitants au km². En 2015, la population calvadosienne atteignait les 706 635 habitants, soit le 2nd rang au niveau régional 21 % et le 34e au niveau national. La croissance démographique dans le département est supérieure à la moyenne normande +0,5 % depuis 1999. Le Calvados est composé de 527 communes, d'une préfecture Caen, de trois sous-préfectures Lisieux, Bayeux et Vire et de 25 cantons. Les services de l'Etat dans le Calvados Source INSEEInstitut national de la statistique et des études économiques Recensement 2013 - population totale en vigueur 2016 Seul territoire normand limitrophe de la région Île-de-France, le département de l’Eure bénéficie d’un positionnement stratégique au sein de la grande région Normandie » entre la capitale française et la mer la plus fréquentée du monde. Il se caractérise par une croissance soutenue de sa population sous l’effet d’un très fort pouvoir d’attraction tire son nom de la rivière qui le traverse avant de rejoindre la Seine. D'une altitude moyenne de 150 m, c'est une région de plateaux faiblement ondulés qui s'abaissent vers le Nord-Est et séparés par des vallées plus ou moins profondes qui limitent les différentes régions naturelles que sont Le Plateau du Vexin, la Vallée de la Seine, le Plateau de Madrie, le Plateau d'Evreux-Saint-André, le Plateau du Neubourg, le Pays d’Ouche, le Roumois, le Lieuvin et le Marais Vernier. Le territoire eurois représente une superficie de 6 040 km² 1,09 % du territoire métropolitain - 48ème rang. Partagé entre l’estuaire de la Seine et la région parisienne, l’Eure est le département le plus boisé de tous les départements dans la région Normandie, avec une surface forestière de 1 268km², soit 21 % de sa superficie population euroise s'élevait, au 1er janvier 2016, à 612 518 habitants. Ce qui classe le département au 42e rang sur l’échelle nationale. Le 3e département le plus habité de la région avec 18 % de la population normande. La densité dans l’Eure s’élève 97 hab/km². La croissance démographique est équivalente à 2,3 fois la moyenne normande, soit le rythme le plus élevé des cinq départements normands +0,7 % en moyenne depuis 1999.L'Eure est composée de 585 communes, d'une préfecture Évreux, de deux sous-préfectures Bernay et Les Andelys et de 23 services de l'État dans l'Eure Source INSEEInstitut national de la statistique et des études économiques Recensement 2013 - population totale en vigueur 2016 Le département de la Manche se situe dans la partie occidentale de la Région Normandie. D'une superficie de 5 938 km² 1,08 % du territoire métropolitain - 50ème rang et bordé par 355 km de côtes, le département s’étire sur 140 km du Nord au Sud, et sur 54 km d’Est en Ouest. Il doit son originalité à son caractère péninsulaire et à sa morphologie singulière zones de plats pays et reliefs, et se rattache géologiquement au Massif trois grands bassins topographiques et hydrographiques de la Manche délimitent trois zones géographiques le Nord-Cotentin, le Saint-Lois et le Coutançais, et l’Avranchin et le population du département s'élevait, au 1er janvier 2016, à 518 364 habitants. Entre 2007 et 2012, elle a augmenté au même rythme que la population bas-normande 0,2 % mais trois fois moins vite que celle de la France. Cette croissance est majoritairement due à l'afflux migratoire, l'excédent naturel restant très faible. La croissance démographique est plus marquée dans les communes de moins de 1000 habitants, où résident 38 % des Manchois augmentation de 0,8 % dans ces communes. L'expansion démographique se situe surtout à l'extrémité Nord-Ouest du Cotentin triangle de Beaumont Hague, Cherbourg-Octeville et les Pieux, ainsi qu'au sud-ouest sur le Manche est un département essentiellement rural, puisque 54 % de la population réside dans des communes de moins de 2 000 habitants, contre 20 % à l’échelle nationale. La densité du département est de 84,1 hab/km². La Manche est composée de 446 communes, d'une préfecture Saint-Lô, de trois sous-préfectures Avranches, Cherbourg-en-Contentin et Coutances et de 27 cantons. Les services de l'État dans la Manche Source INSEEInstitut national de la statistique et des études économiques Recensement 2013 - population totale en vigueur 2016 Situé au sud de la région Normandie, l’Orne est fidèle à son image de département vert il offre des paysages variés de vergers, de bocages, de collines et de grands espaces forestiers forêt d’Écouves, d’Andaine, du Perche, le parc naturel de Normandie.Trois grands espaces géographiques distincts A l’ouest, le bocage, cloisonné par les haies, zones d’herbages et d’élevage laitier. Au centre, une étroite bande de plaines aux paysages ouverts où les surfaces en culture alternent avec les prairies naturelles. A l’est, une zone semi-bocagère superficie du département est de 6 103 km² 1,11 % du territoire métropolitain - 42ème rang. L’Orne constitue le moins peuplé des départements en Normandie, avec 298 248habitants en vigueur au 1er janvier 2016, soit seulement 9 % de la population régionale et se place au 76e rang des départements français. La densité est de 48 habitants au km². Les ¾ des habitants de l’Orne vivent dans des communes de moins de 500 habitants 360 communes. Le département de l’Orne est composé de 385 communes, d’une préfecture Alençon et de deux sous-préfectures Argentan et Mortagne-Au-Perche. Le territoire ornais compte 21 cantons. Les services de l'État dans l'Orne Source INSEEInstitut national de la statistique et des études économiques Recensement 2013 - population totale en vigueur 2016 Située au nord-est de la Normandie, la Seine-Maritime dispose d’une grande diversité de paysages littoral et falaises, campagnes, bocages, grandes vallées, vastes forêts, marécages, et de grandes agglomérations... Le Pays de Bray, le Pays de Caux et la Vallée de la Seine forment les 3 grands bassins topographiques du département 76. Le sol seinomarin alterne entre les couches épaisses de craies et celles composées d’argile et de est le plus vaste département de la Région Normandie avec ses 6 278 km² de superficie 1,14% du territoire métropolitain - 33ème rang. La Seine-Maritime dispose également d’un estuaire Seine et de 190km de côtes, ce qui en fait la 1ère façade maritime de France, avec 2 grands ports maritimes Rouen et Le Havre et 3 ports de commerces Dieppe, Fécamp et Le Tréport.En 2016, la population seinomarine s’élevait à 1 280 410 habitants, ce qui fait du département, le plus peuplé des 5 départements normands, avec 37 % de la population régionale. La Seine-Maritime est le 14e département le plus riche en habitants de France. 47 % de la population vit dans des communes de plus de 10 000 habitants. Sa densité est de 199 habitants au km² 2 fois supérieure à la moyenne régionale. En revanche, la croissance de la population en Seine-Maritime est très faible +0,1 % en moyenne depuis 1999. La ville de Rouen est la préfecture de Seine-Maritime et le chef-lieu provisoire de Normandie, Dieppe et Le Havre sont les deux sous-préfectures. En 2015, le département compte 708 communes réparties sur 35 cantons. Les services de l'État dans la Seine-Maritime Source INSEE Recensement 2013 - population totale en vigueur 2016 Crédits photo Carte Normandie en relief IGN-DRAAFdirection régionale de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt - SRDCIService Régional et Départemental de la Communication Interministérielle FP Préfecture de Normandie

bourgade de l eure dans le vexin normand